La sharing economy

Rappel du premier message :

La sharing economy c'est toute cette économie parallèle liée aux réseaux sociaux genre AirBNB, Blablacar, etc....

Vous vous en servez souvent? Vous en pensez quoi?

A titre personnel, je me suis déjà servi une fois de Blablacar, mais c'est tout. C'était pas une mauvaise expérience, c'était même franchement correct: j'avais fait un Paris-Vannes pour 30 euros je crois. Mais mon expérience s'arrête là.

Y'avait un article du Nouvel Obs cette semaine là-dessus d'où le sujet!

Oui, je prends aussi des appartements entiers, honnêtement !

Les taxis, j'ai jamais eu trop de soucis à Paris: leur seul problème c'est de pas avoir systématiquement des terminaux CB, ça c'est pénible.
Sinon, quand j'ai besoin d'en prendre, je vais aux bornes taxis (certaines sont plus chiantes et bondées que d'autres genre Bastille), j'en prends un et y'a pas de souci. Il est rare que je réserve: la nuit, je prends des Noctilien ou je prends des taxis aux bornes. Et pour aller aux aéroports ou gares, je prends les transports en commun.
Pour les frais, je comprends, c'est vrai que je n'ai que moi à m'occuper pour partir en voyage (ou à deux souvent mais à deux tu peux te lâcher, enfin si tu as un bon salaire, bien sûr). Du coup, quand je voyage, c'est hôtel, restaurant et tout, sauf si je vais voir des amis of course. Je crois que plus je vieillis, plus j'aime mon confort (enfin selon mes normes à moi, bien sûr: être peinarde, avoir ma chambre, les repas servis, et tout et tout).

HS: Trieste, tu me raconteras? La ville me tentait grave (cherche pas, j'ai des fixettes chelou).

Ce que j'aime aussi avec un appart, c'est d'avoir le choix notamment sur la bouffe, tu peux cuisiner si tu as envie mais tu peux sortir aussi.
Une année on est allé à Biarritz, on a du faire deux repas dans l'appart, pour le reste on a fait que des restos (pour le coup, le budget bouffe fut égal au budget location). Il y a trois ans, on a fait de l'itinérant dans le Périgord vert à l'hôtel, je n'en pouvais plus de manger au resto, je mangeais trop et du coup j'avais pas mal de maux de ventre, là j'aurais été contente de pouvoir cuisiner un peu moi même.

Pour les taxis, on a de la chance à Nantes que le tram fonctionne jusqu'à 0h30 en semaine et 2h30 le samedi soir, donc c'est juste super pratique quand tu veux rentrer un peu tard mais à une heure raisonnable.

Oui on avait fait ça à Vienne: des apparts-hôtels. La différence avec AirBNB c'est que c'était une vraie chaîne d'hôtellerie avec réception et tout: mais tu avais une cuisine où tu pouvais te faire à bouffer. Le ménage par contre était fait par l'hôtel et tu avais un room service si tu le souhaitais.
c'était ça.

ha oui, l'appart-hôtel, j'ai fait ça à Paris ! Et mes BP en prennent souvent aussi. C'est un très bon compromis entre les deux c'est vrai !

Ah mais je ne prends sur AirBnB que des apparts où le ménage est compris (contre menue monnaie bien sûr), moi aussi j'aime mon confort ! Et on va au moins un repas sur deux au restaurant.

Nina a écrit:

La destruction créatrice je suis pas contre au contraire mais je peux difficilement évaluer le prix qu'on aura à payer pour toutes ces choses là.  
Les libraires sont en train de disparaître pour Amazon, qui exploite des gens dans le transport et la logistique, tout le temps tout est disponible, tout de suite.
Les taxis étaient déjà un secteur à la con, mais on a réussi à légiférer sur la question pour davantage les protéger. 
L'hôtellerie est ce qu'elle est, mais ça représente des milliers d'emplois en France ou ailleurs.
La sharing economy ou plutôt l'économie sur demande s'infiltre partout: aux US, et dans une partie du monde anglo-saxon, on a des Uber du droit, du conseil. Cela fait revenir des formes de travail que je croyais abolies: le travail à la tâche. Aux Us, 1 Américain sur 3 fait du freelance dans ce cadre. Est ce vraiment un progrès? Vous vous imaginez n'avoir plus qu'un salaire pour chaque tâche effectuée et non plus au mois? Tout ceci bien sûr sans condition de diplôme, avec une concurrence donc sauvage? Comment justifier des augmentations de salaire ou même le maintien de notre salaire si un sous prolétariat du tertiaire se développe en bossant à la tâche?

Totalement d'accord avec tes préoccupations, Nina.
Amener certains secteurs à se moderniser, oui, oh oui, mais pas à ce prix-là.