Hier, aujourd'hui, demain

Comment a évolué votre confiance en votre pouvoir de séduction et comment cela s'est-il traduit au fil des années
Nous sommes en espace classique, je vous le rappelle...

Elle n'a pas bougé d'un pouce. Elle est en berne depuis 26 ans. Et oui... J'ai beau être devenue jolie, à l'intérieur je reste la petite laide d'autrefois...


(J'vais refiler me cacher dans le "privé", moi... ;))

hooo, ben alors!! c'est quoi ce chafourrage!

Je me suis jamais sentie comme une méga bombasse, mais j'ai appris justement au fil des années que la séduction c'est pas une question d'être une bombe, parce que franchement on a toutes nos qualités et nos défauts, et que la séduction c'est faire avec ce que l'on a. Nos qualités, nos atouts, mais aussi nos failles, en faire des atouts.
Et pour cela rien de tel que la confiance en soi et assumer ce que l'on est.
Alors même si je reste lucide sur ce que je suis, je trouve que plus ça va, plus je suis séduisante... et séductrice aussi, plus ça va plus j'aime ce "jeu" de l'attirance, du "je te plais ou pas", qu'il s'agisse d'un simple flirt, d'un PC ou d'une relation. Je suis beaucoup plus détendue que par le passé, où j'étais moralement aussi souple qu'un bout de bois.

ben, j'étais très sure de moi très petite, ne rigolez pas c'est assez impressionnant quand je revois des films ou j'écoute des bandes (oui la K7 n'existait pas encore...et les CD encore moins...no comment :evil: ). Puis je suis devenu très effacée (je me sentais laide) de 5 à 12 ans... vers 13 des garçons me draguaient mais jamais ceux qui me plaisaient...j'avais un an d'avance j'étais très maigre, les garçons qui me plaisaient draguaient ma copine plantureuse...
Du coup j'ai pris le parti d'être plutôt la coupine que la petite copine. Jusqu'à 15 ans j'étais l'un des leurs et ma "non féminité" ne me dérangeait pas.
à partir de 15 ans, en fait le jour où j'ai lâché mes cheveux pour une cérémonie du drapeau en uniforme = jupe+petites chaussures+chemise+blazer...là ça a été une révélation...pour mes copains mecs, les nanas qui ont commencé à me regardé méchamment mais pas encore pour moi :lol!:
J'ai cru longtemps (et ça me reste encore) que les compliments qu'on me faisait alors c'était pour se moquer de moi, les relations avec les copains sont devenues bizarres...puis je suis sortie avec les "plus beaux mecs du lycée" (sans me vanter, c'était les plus "demandés" :lol!: ) mais dans ma tête j'étais encore ce garçon manqué, et même si je voyais bien le regard des hommes j'avais du mal à me rendre compte de cette séduction.

Puis je suis rentrée en France, je me suis reconstruit une bande de copains, mais ce n'était plus pareil ils étaient tous dans la séduction, ils voulaient plus. N'ayant pas confiance en moi parce que j'avais ce décalage entre ce que les gens voyaient et comment je me voyais, j'ai commencé à faire n'importe quoi avec ce corps qui finalement n'était pas le mien (je ne sais pas si vous suivez).
Puis j'ai eu deux relations un peu plus sérieuses avec des mecs anciens copains, me disant qu'ils m'aimaient aussi pour mon "intérieur"...mouais...

Vers 27 ans j'ai énormément grossi, je ne me reconnaissais toujours pas, dans le regard des autres surtout. J'ai eu un premier déclic vers 30 ans, j'ai remaigri, j'ai fait du jiujitsu, de la plongée (sport d'homme), me suis mise à la peinture, j'ai commencé à me retrouver, à comprendre que oui je peux séduire, que ce que j'en obtiens n'est pas toujours de l'amour, et qu'être entourée de mâles en petite tenue (plongée) ça vous permet de relativiser sur tout ça :lol!: .

J'ai trouver mon homme, toujours tellement peu sure de moi que ça l'a intrigué. Mon paradoxe l'a intrigué. Je vois bien que je plais, les gens me disent jolie, je me sens parfois jolie, mais souvent je me trouve quelconque ou je me "camoufle" comme il dit... c'est à dire que je fais tout le contraire de ce qu'il faudrait pour me mettre en valeur ;) , pour ne pas attirer les regards des hommes (au boulot, ou dans des lieux tres masculins)


bref je ne sais plus si je suis hors sujet... Je dirais que la confiance en soit dépend beaucoup de l'image que les autres nous renvoient de nous mais aussi de l'image qu'on a de soit. Il faut essayer de trouver un équilibre et là tout va bien

ou que c'est long!!

oui, mais pas hors sujet du tout :)

ça explique un peu mon moi non?

Bichette, oui ça explique très bien ton moi .
Colombine, je pense tout pareil que toi.
Ce n'est le coup d'être une poupée barbie (pardon fred), pour attirer les hommes. Il faut dégager le "je ne sais quoi" qui les interpelle.
Quand j'ai compris ça, j'ai cru découvrir une ASM (arme de séduction massive = spécial dédicase à Pooky), bon c'était pas tôt à 26 ans, mais après j'ai su en user et en abuser. La confiance en soi, il n'y a rien de tel, pour assumer ce qu'on est et jouer de ses atouts. Bref, montrer qu'on est une femme qui s'assume, et se prends pas la tête.
D'ailleurs c'est grâce à ça, que mon chemin, m'a conduit à rencontrer mon n'homme à moi.

Pour la traduction au fil du temps, je dirais. Avant j'étais dans l'attente, incapable de décoder si j'intéressais un mec ou pas, plus la coupine que la potentielle conquête. J'étais à fond dans mes étuudes et plus le temps avancé, moins j'avais confiance en ma séduction et ma capacité à être séductrice.
Puis, après 2-3 expériences qui m'ont enlever ma naiveté et mon angélisme (que c'est beauuuuu :(plz): ), j'ai décidé de ne plus être dans l'attente et d'assumer pleinement de vivre dans l'instant. C'est ainsi, que j'ai commencé, à prendre confiance en moi avec les hommes.
Voilà, pooky, ça va c'est pas HS ??? et ça reste lisible en sphère classique :D ?

:)

vous êtes parfaites les minettes :queen:

Colombine a écrit:

la séduction c'est pas une question d'être une bombe, parce que franchement on a toutes nos qualités et nos défauts, et que la séduction c'est faire avec ce que l'on a. Nos qualités, nos atouts, mais aussi nos failles, en faire des atouts.

Oui, ouiii!! +1

Hier, je n'avais pas DU TOUT confiance en moi, j'avais des kgs en trop et ça m'empêchait de me sentir bien en public... Ce qui n'enlève rien au fait que je n'ai jamais eu de mal à m'intégrer dans des groupes (amis ou boulot). Et puis je savais que j'avais un atout: l'humour, dont je me servais pour faire oublier le reste.

Aujourd'hui, ça va quand même mieux. J'ai encore tendance à ne pas bien mesurer mon potentiel physique, mais il me faut un temps d'adaptation post-régime. A côté de ça, mes études m'ont permis d'apprendre à parler en public, et à me sentir à l'aise en groupe. Du coup, j'ai quand même plus de confiance en moi dans certaines situations. Mais il y a encore des domaines (l'Amour par exemple) ou j'en manque cruellement...

Demain, j'espère que je serais une femme épanouie, et que j'aurais conscience de mes atouts. On apprend tous les jours à s'apprivoiser soi-même!

Tagada : en plus ce qui est bien dans la séduction, c'est que tous les hommes ne sont pas séduits par la même chose... Donc petite ou grande, fine ou pulpeuse, il y en a forcément un qui va tomber sous le charme de nos atouts.

Pour ma part je me suis longtemps trouvée laide... Depuis toujours en fait. Petite je me trouvais laide, j'étais très mal dans ma peau (précocité intellectuelle liée à l'immaturité affective qui vient en corolaire = gros problème de socialisation)

Et puis entre 10 et 12 ans mon corps a complètement changé. Je suis passée de "petite fille un peu ronde mais pas trop" à "méga mini bombasse" : des seins (95C à 13 ans), des fesses, des hanches, mais une taille très fine. Un corps de femme, de belle femme : 48 kg pour 1m58, fine et pulpeuse. Mais une acné persistante et les cheveux gras. Cette transformation à un âge si jeune a été un calvaire. C'est d'ailleurs la pire chose qui me soit arrivée. Parce qu'au collège, en 6ème-5ème les garçons sont des porcs. C'est violent mais j'ai pas d'autre mot. C'est horrible de se faire peloter en permanence et d'être trop timide pour gueuler un bon coup "tu arrêtes maintenant !". C'est horrible les copines qui te traitent de sal*pe dans ton dos parce que tu as des gros seins. Comme si t'avais fait exprès pour emm*rder leur 75A. Alors que tu ne rêves que d'avoir encore la poitrine plate.
Franchement, les regards, les mecs qui te tripotent alors que tu veux pas, c'est hyper violent. Je ne souhaite à aucune enfant de subir ça.

Bref, de 13 à 18 ans j'ai grossi. J'ai pris 15 kg, pour me protéger. C'était trop dur d'assumer ce corps et ces regards.
La séduction je la vivais comme une violence. Si on me regardait, je me diais "mais qu'est-ce qu'il me veut celui-là ?" Comme en plus j'étais très timide et socialement très mal à l'aise, c'était dur à vivre.
Je me suis d'ailleurs fait refaire les seins à 17 ans, ç'a été le premier pas vers une réconciliation envers moi.

Vers 20 ans j'ai changé. J'ai perdu du poids, j'ai appris à "jouer". Ca allait beaucoup mieux mais ce que j'attendais de la séduction c'était qu'un mec tombe amoureux de moi et ne m'abandonne jamais. J'attendais qu'un autre me donne l'amour que je ne me donnais pas.

Quelques années plus tard j'ai été abattue par la dépression qui est née vers mes 12 ans. Incapable de séduire, amorohe et anorexique. Ma séduction ne servait qu'à me rassurer, j'étais tellement paumée et j'avais tellement peur d'être abandonnée que je m'accrochais au premier venu. J'étais mince mais je ne me plaisais pas. Je croyais que séduire c'était éviter l'abandon, que c'était de l'amour alors que pas toujours.

Depuis 2 ans je vais beaucoup mieux. Et malgré les kilos que j'ai pris, je séduis plus que jamais, parce que je n'ai plus peur des regards, je n'ai plus peur qu'ils me renvoient la peur que j'avais des hommes et la peur de découvrir qu'ils ne m'aimaient pas. parce que je m'aime, moi.

Voilà. C'est assez long mais, je crois, ça explique beaucoup de choses.

Oui mais pour cela, Colombine, il faut prendre conscience de ses atouts et de ses faiblesses. Se connaître demande du temps et de la confiance en soi.

Ninou : ben justement, ça m'a demandé beaucoup de temps (et de travail sur moi ;) )
Je me sens beaucoup mieux dans ma peau maintenant qu'à 15 ans...

Pooky a écrit:

hooo, ben alors!! c'est quoi ce chafourrage!

Ben j'sais pas, ça a toujours été comme ça. Le corollaire de ma non-confiance : que je puisse avoir un ascendant quelconque sur autrui (y compris un pouvoir de séduction), ça me dépasse.

et pourtant, c'est en chacun d'entre nous !!

avant, j'étais moche...
ma vie était un enfer
je l'ai rencontré, il a tout changé la preuve...

plus sérieusement
quand j'avais 14 15 ans et déjà un corps formé, je croyais que c'était ça mes atouts, ça et "whao,en plus j'en ai dans la tête"
ça a duré un an, le temps d'avoir le ptit copain que je convoitais

ensuite, à part ma période obèse, je ne me suis pas trop pris la tête
j'étais pas belle, c'était comme ça, je comptais sur mon charme
comme me l'ont dit deux personnes "toi, t'es pas belle mais tu dégages quelque chose"

et maintenant (c'est à dire depuis une 1Oaine d'années, je me sens bien, tout seimplement et je ne me prends pas la tête
y'a les jours avec (où je me sens imbattable) et les jours sans, où je me découvre avec circonspection dans le miroir

mais à l'intérieur, je m'aime dans les deux cas :)
et j'ai pas de problème pour séduire :albino:
le charme de ma dent de lapin, j'en suis sure...

Petite et ado, je ne m'aimais pas, je n'avais pas confiance en moi. Ado j'ai commencé à voir que je plaisais, et les adultes me répétaient que je devais faire tourner des têtes. Moi??? ce n'était pas possible, comment pouvais-je plaire alors que je ne me plaisais pas? je ne voyais que du négatif en moi, comment pouvais dégager du positif?
Petit à petit, j'ai appris à me détacher du regard des autres et à affronter mon regard sur moi. Et là j'ai appris à me connaître, et mon regard sur moi-même a changé, j'ai pris confiance en moi petit à petit. Et je continue encore.....
Comme certaines l'ont dit, le physique n'est pas tout. Tu peux être un canon mais si tu ne dégages rien, on ne te remarque pas.
Pour moi, une femme belle est une femme qui a confiance en elle, c'est une femme qui sait ce qu'elle est.

Et comme l'a dit pooky, la confiance est en nous, personne ne peut nous la donner, il faut aller la chercher en soi.

Colombine, je me reconnais dans certains passages de ton récit. Je doute pouvoir mieux l'exprimer.

Hier, ado boulotte asociale (kilos installés au moment du divorce de mes parents), une carapace pour pas qu'on m'approche parce que je ne comprenais pas forcément les gens de mon âge. Dans mon entourage, j'avais souvent droit au fameux "tu as un joli visage"... Tout ça ne m'a pas empêché d'avoir des amis (dont certains très proches que je vois encore aujourd'hui) mais je n'imaginais pas plus venant d'eux. Pourtant, ça ne m'a pas empêché d'avoir quelques petits amis à l'époque mais ce n'était vraiment pas ma préoccupation première. Vers 17 ans, j'ai perdu plus de 20 kg et je suis passée de l'ado boulotte à la jeune frêle et fragile, à la limite de l'anorexie, que les autres ont peur d'approcher et qui risque de casser à tout moment.

Aujourd'hui, mon entrée à la fac a changé la donne parce que j'ai enfin connu des gens avec qui jeme sentais bien et avec qui je pouvais réellement échangé. Je suis devenue plus féminine et j'ai repris quelques kilos (ça reste encore aujourd'hui une source d'angoisse). J'ai pris conscience de mes atouts à travers le regard des autres et je sais que je plais. Le fait d'être enfin en couple stable a certainement joué.

Demain, j'espère gagner en confiance et devenir une jeune femme bien dans sa tête qui ne panique pas dès qu'elle prend un gramme, une jeune femme qui a conscience de ses atouts et qui sait en jouer quand il le faut.