Vous lisez quoi en ce moment ?

Rappel du premier message :

Qu'est-ce que vous lisez en ce moment ?
Ca vous plaît, vous recommandez ?
Pourquoi donc ?

Je suis en train de lire Villette, de Charlotte Brontë - c'est très bien écrit, très fouillé, passionnant. Mais l'héroïne est si éloignée de moi, si "self-effacing" et résignée, que je ne peux m'empêcher de penser exactement ce que me disait une copine à propos d'une fille qu'on connaît (qui est belle, intelligente, cultivée, mais complètement efffacée avec un côté triste) : "Qu'est-ce que je n'aimerais pas être elle !".

bah après ça va il est assez court donc j'ai été jusqu'au bout... Oui je l'ai trouvé compliqué y a plein de personnage historique, je me perdais dans le récit et je décrochais complètement. Je m'attendais à du Flaubert ou du Maupassant, bah pas du tout. Mais peut-être que toi tu aimeras ? Tu me diras !

@Hermione : c'est marrant qu'elle ait fait une héroïne si différente de Jane Eyre (mon idole personnelle :) Ce romain m'a vallu 3 nuits blanches, j'ai du le relire 15 000 fois)

Ok Diabolo, mais j'ai des craintes maintenant après ta description!

Hermione, j'aime beaucoup Villette aussi! Mais c'est vrai, il y a des héroines à qui ont veut donner des claques! (Pour moi c'était par exemple pour Louise dans "Cabale et Amour" de Schiller, elle était tellement résignée et "victime", c'était horrible)

Diabolo : c'est normal, il y a un fossé entre le style du 17e et celui des écrivains de la fin 19e. Personnellement j'aime beaucoup La Princesse de Clèves (ne serait-ce que pour des raisons politiques, mais pas que) mais c'est sûr que l'abord n'est pas très facile.

J'ai enchainé plusieurs livres d'Eliette Abécassis

"Une affaire conjugale", sujet triste ...

Agathe et Jérôme forment l’un de ces couples parfaits : deux enfants, lui a réussi socialement et financièrement, elle est un peu artiste… Mais huit ans plus tard, le décor de carton-pâte s’effrite. Tout ce qu’Agathe croyait inamovible va se révéler n’être que des illusions, et l’obsession de réunir les preuves des trahisons de son mari va prendre le pas sur sa vie tranquille. Pourtant elle doute, sera-t-elle capable de divorcer, et de quitter ce rêve d’absolue normalité ?


"Un heureux événement" (une adaptation ciné sort bientôt que je voulais voir jusque là, j'hésite maintenant), que j'ai trouvé froid, dur et de parti pris ...
Sans doute par ce que je suis à l'opposé du sujet principal.

" Désormais ma vie ne m'appartenait plus. Je n'étais plus qu'un creux, un vide, un néant. Désormais, j'étais mère. " Violent, sincère, impudique, le nouveau roman d'Eliette Abécassis brise les tabous sur la maternité, cet " heureux événement " qui n'est peut-être qu'une idéologie fabriquée de toutes pièces. Après "Mon père" et "Clandestin", la romancière affirme un ton toujours plus personnel, où la fiction se mêle à une analyse subversive de la société.

J'ai enchainé avec "Clandestin". Celui-ci m'a parlé, j'ai été émue.

Il est immigré clandestin, il voyage en train sans billet, sans papiers, espérant trouver un passeur. Mais c’est la police qui l’attend sur le quai. Elle est haut fonctionnaire, elle mène une vie sans histoire, elle s’occupe précisément de dossiers concernant les étrangers. Ils se sont regardés, reconnus peut-être, chacun dans son exil intérieur. Maintenant qu’elle a compris sa situation, elle est tentée de rompre avec tout, de fuir avec lui. Et lui, il sait qu’il a jusqu’au bout du quai pour la séduire… C’est une tragédie de notre temps que nous conte Eliette Abécassis. Mais c’est aussi une histoire éternelle : celle des rencontres et du désir, des barrières que la société met entre les êtres, des solitudes impossibles à briser… Un sens remarquable de la suggestion et de la retenue, sur un sujet pourtant propice aux facilités de la sensiblerie. Jean-Claude Lebrun, L’Humanité.

Voici un extrait qui m'a vraiment touché :
En ces moments, elle avait pensé aux hommes, qui prennent et qui s'en vont. Elle se disait qu'elle commençait à s'attacher. Elle se sentait bien. Il regardait vers une autre direction. Ils sont si faibles, les hommes, et lâches devant leur désir, et lâches aussi devant l'abandon, et même devant l'amour.
Et s'il restait avec elle, ce serait jusqu'à quand ? Jusqu'au prochain fantasme, la rencontre suivante, par crainte d'être seul, par peur d'assumer l'inanité d'une promesse, d'une parole donnée, d'une vie partagée ?
Il était comme le roi. Il avait peur de perdre son pouvoir. C'est ce qui le rendait cruel, parfois. C'est ce qui le rendait autoritaire et menaçant, et il changerait toute sa cour s'il le pouvait, et il ne la respecterait que si elle était plus forte que lui.
Une femme délaissée, voilà ce qu'elle était en train de devenir. Elle se souvenait du bonheur des premiers moments. Et puis, ces derniers mois, tout était devenu différent. Il se faisait rare. Il la prenait pour sa camarade. Parfois même, il disait "reste", mais n'en avait pas envie. Et elle restait, captive de son idéal.
C'était lui qui l'avait vu immédiatement. Il avait pris le temps d'éveiller son désir, puis, lorsqu'elle avait accepté de partager sa vie, il s'était peu à peu désintéressé d'elle.
Et elle restait là, c'était sa malédiction. Et la frustration engendre le désir, sans que l'on puisse s'en déprendre. Il l'avait séduite, et déjà, il était ailleurs, sans en avoir l'air, mais loin.
Pourquoi restait-elle avec lui ? Et que cherchait-elle au fond ? Pourquoi était-elle tremblante d'indignation en pensant à lui ? Pourquoi le sang lui montait-il à la tête ? Pourquoi sa gorge se serrait-elle en cet instant au point de lui faire mal ? Et d'où venaient les palpitations de son cœur endormi ?

Alors moi je suis en train de lire Little Bird de Craig Johnson.
Ça se passe aux États Unis ; c'est un policier et on suit un shérif dans son enquête.
J'ai lu 125 pages pour l'instant et j'aime bien.
Ça se passe dans une toute petite ville ; on voyage un peu en même temps...car il y a bien la description du paysage et de la "culture".

Emma, en effet ca a l'air touchant!

En ce moment :

- "Un jour" de David Nicholls, juste avant d'aller le voir au ciné

- "Thérapie" de David Lodge

Comme toi Myfair, je viens de commencer "Un jour" de David Nicholls.

Il a l'air sympa ce livre...j'ai lu la description.

Je l'ai aussi lu il y a quelque temps, je l'ai trouvé très sympa!

ha, j'adore david Lodge!!

"Tendre est la nuit" Francis Scott Fitzgerald.

Au delà des Pyramides de Douglas Kennedy, c'est une sorte de récit de voyage sur l'Egypte, très différents de ces romans pour le coup, ça se rapproche plus d'Au pays de Dieu.
D'ailleurs je l'ai vu sur France 2 hier soir.

J'aime beaucoup Douggy, j'ai lu pas mal de ses livres. Il faudrait que je continue.

Emmanuelle a écrit:

"Tendre est la nuit" Francis Scott Fitzgerald.

j aodre cet auteur!!

C'est le premier que je lis de lui.

continue! tu vas kiffer! la vie d'ma mère!

Ok M'dame !