Les meilleurs conseils que j'ai reçus...

la petite phrase, l'encouragement, l'attitude...
qu'est ce qui nous a servi?

mon premier boss me répétait deux choses

"trop d'effets tue l'effet"

et
"ne jamais relacher un effort avant d'avoir tout terminé. "always stretch it one step further"...

"Avant l'heure c'est pas l'heure , après l'heure c'est plus l'heure "
c'est mon père qui me disait toujours ça .Pas question d'être en retard avec lui !

Il me disait aussi : après l'effort le réconfort :D
Donc je ne travaillais jamais pour rien.Même si c'était une petite récompense..

A vous lire, je comprends mieux d'où viennent mes problèmes... ;) (je ne suis JAMAIS à l'heure, et je lâche toujours avant la fin : quand le plus dur est fait, je crois que tout est fait...)

Peut être parce que tu n'as pas la récompense que tu mérites Guessema(j'ai édité pour l'ajouter la suite ;)

Guessemma a écrit:

A vous lire, je comprends mieux d'où viennent mes problèmes... ;) (je ne suis JAMAIS à l'heure, et je lâche toujours avant la fin : quand le plus dur est fait, je crois que tout est fait...)

Nous sommes au moins deux...

Monde cruel... ;) M'enfin, je viens d'entamer une plaquette de chocolat : la récompense suggérée par Andréa (ça aura peut-être un effet...) !

ha ha ha

pour moi, le gâchis est insupportable
si j'arrête de courir avec effort un mètre avant la ligne d'arrivée
soit je me fais griller
soit ça diminue mon "score" global

en tous cas, ça gâche la course complète, c'est pour ça que je me donne à fond jusqu'à après la ligne d'arrivée
sinon, ça fout en l'air des semaines d'effort
et ça...

Ne jamais regretter ce que je fais, que ce soit bon ou mauvais.
Présenter mes excuses ... pas toujours facile.

Mon père : Il faut brûler les navires. Enfin, c'est pas la traduction exacte mais il m'avait raconté que je ne sais pas qui arrive dans une île et ils savent qu'ils vont perdre parce que les méchants sont nombreux donc le chef dit à tout le monde qu'il faut brûler les navires et qu'il faut se battre sans regarder derrière soit!
Il m'a dit ça avant que je vienne en France et à c'est ce qui m'aide toujours à continuer même si parfois j'en ai marre et j'ai trop envie de tout laisser tomber!

Mais sinon, en plus concret : ma chef m'a dit il y a pas longtemps qu'il faut être organisée! Chose que je ne suis pas bien sûr mais je vais essayer de m'y mettre!

:D

Je viens de trouver l'histoire sur Wikipedia et ça ne me plaît pas du tout : en fait c'est Hernan Cortés qui brûle les navires pour pas que les soldats s'en aillent mais il reste pas avec eux!!!! C'est lui le méchant! C'est comme si je venais de découvrir que le Père Noel n'existe pas!!!! :(

Carolina, ça se passe à une époque très particulière ton histoire, c'est celle de la colonisation de l'Amérique, Cortès c'est celui qui a colonisé le Mexique (et aussi détruit la civilisation Aztèque....). Après je comprends dans quel sens te l'a dit ton père ;)

Carolina a écrit:

Mon père : Il faut brûler les navires.

Cela me fait repenser à un film que j'ai vu à la tv il y a peu: Ghost Dog - la voie du samouraï de Jim Jarmush, tout au long du film sont énoncées les maximes du "code du samouraï" ou bushido:

« Bushido signifie la volonté déterminée de mourir. Quand tu te retrouveras au carrefour des voies et que tu devras choisir la route, n'hésite pas : choisis la voie de la mort. Ne pose pour cela aucune raison particulière et que ton esprit soit ferme et prêt. Quelqu'un pourra dire que si tu meurs sans avoir atteint aucun objectif, ta mort n'aura pas de sens : ce sera comme la mort d'un chien. Mais quand tu te trouves au carrefour, tu ne dois pas penser à atteindre un objectif : ce n'est pas le moment de faire des plans. Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous raisonnons ou si nous faisons des projets nous choisirons la route de la vie. Mais si tu manques le but et si tu restes en vie, en réalité tu seras un couard. Ceci est une considération importante. Si tu meurs sans atteindre un objectif, ta mort pourra être la mort d'un chien, la mort de la folie, mais il n'y aura aucune tache sur ton honneur. Dans le Bushido, l'honneur vient en premier. Par conséquent, que l'idée de la mort soit imprimée dans ton esprit chaque matin et chaque soir. Quand ta détermination de mourir en quelque moment que ce soit aura trouvé une demeure stable dans ton âme, tu auras atteint le sommet de l'instruction du bushido. »


j'aime bien la détermination de cette philosophie sauf que je choisis sans hésiter ce qu'ils appellent la couardise à la place parce que la Vie est tellement plus importante que l'honneur à mon sens

Pooky a écrit:

en tous cas, ça gâche la course complète, c'est pour ça que je me donne à fond jusqu'à après la ligne d'arrivée
sinon, ça fout en l'air des semaines d'effort
et ça...

M'en parle pas (soupir...) : je suis du genre à savoir secrètement à quel point j'ai travaillé, et à me refuser l'accomplissement mérité de mes efforts en les interrompant au dernier moment... Ca a bien à voir avec la récompense (cf. Andréa) : comme j'estime que je n'en mérite pas, je fais tout pour y échapper.

D'ailleurs je réalise en ce moment à quel point je suis grave avec ça : à deux profs qui avaient remarqué mes copies, tout ce que j'ai trouvé à répondre, c'est : "Vous êtes sûr que c'est la mienne ?", suivie d'une critique des plus déplacées de ma production, sous-entendant que mes correcteurs étaient aveugles... C'était charmant pour eux - et pour moi : j'aurais dû être fière d'avoir si bien réussi, point barre. Cela dit, c'était déjà bien : dans pas mal de cas, je bosse à mort et je me saborde pendant l'épreuve, ce qui est encore pire...

Sinon pour les bons conseils, j'en ai aucun qui me revienne... Par contre, je m'en remémore un tas de mauvais ;). Tenez, j'ouvre le contre-topic ! ;)

ok!!

"Quand tu vas en réunion, tu n'es pas Colombine, tu es ton employeur"
Je me le répète comme un mantra pour soigner mes problèmes de syndrôme d'imposture

Un autre très simple , mais dont je me rappelle souvent et qui m'aide ..:
Regarde toujours devant , jamais derrière toi (de mon papa)

un très très bon

no zob on job..

on ne le répètera jamais assez

Va falloir que je recherche sur reverso avec toi pooky (mais bon j'ai compris hihi)

Un autre (toujours de mon père )


"Tant que les oliviers ne se plient pas en deux on continue .."

Ca avait un double sens :Quand on souffrait les vignes il ne fallait pas qu'il y ai du tout de vent .Et comme les oliviers ne se plient presque jamais ...
On souffrait au sens propre et au sens figuré , parce que le souffre ça pique aux yeux ..

Ca peut vouloir dire aussi : que le temps ne compte pas quand on travaille .Il faut du résultat avant de le terminer ..

la phrase "le bambou plie mais ne cède pas" souplesse mais fermeté, avant de comprendre cela j'avais tendance à croire que c'était soit l'un, soit l'autre...