Votre solution épilation

Rappel du premier message :

L'épilation: enfer

Pour vous en sortir le mieux, que faites-vous? Epilateur électrique, cire, rasoir, pince à épiler, épilation au fil?

Je fais un mix Epilateur pour les jambes (le meilleur est définitivement le Sexyliss de Babyliss), maillot chez l'esthéticienne (j'ai abandonné définitivement l'idée de l'intégrale à l'épilateur ), cire pour la moustache (ben oui ), pince à épiler pour les malencontreux qui traînent par ci et là, rasoir pour le reste (ou épilateur électrique quand j'ai la foi).

Soyons glamour

Etant donné que je suis ultra velue, je ne pense pas arriver un jour à ne pas m'épiler. 
Je suis très brune donc les poils sont bien noirs, et aussi assez long si je ne contrôle pas la pousse. 
Pour le maillot c'est carrément gênant. 
Attention instant glam : 

Spoiler:

Les aisselles je trouve pas ça top non plus, je trouve que ça crée plus de mauvaises odeurs en cas de tranpi. 

Après je ne pousse pas l'épilation à outrance, je laisse mes bras tranquilles, mon bas du dos ... le visage je fais un peu. 
Mais j'avoue que j'aimerais bien de pas en avoir.
Est ce que si la société ne m'avait pas inculqué qu'il faut s'épiler en tant que femme, je ne le ferai pas je ne sais pas 

Je ne le fais pour mon mec en tout cas, en ce moment je pique, et ben tant pis 

J'admire celles qui osent ne plus s'épiler !
Parce que subir le regard des autres et les remarques blessantes, ce doit être dur (les gens peuvent être tellement agressifs)...

Mais personnellement, je m'épile pour moi. Parce que j'aime avoir la peau lisse et douce.
Voir mes poils ne me plait pas, sauf pour dessiner le maillot.
Je suis passée à l'épilation à la lumière pulsée pour les demi-jambes et le maillot (je regrette de l'avoir fait trop échancré car même si cela est pratique pour se mettre en maillot de bain, je commence à comprendre le rôle protecteur des poils).
Cela fait 5 ans.
Je n'ai jamais eu une grosse pilosité donc malgré le fait que cela repousse, je peux me permettre d'attendre un peu pour les jambes et d'entretenir à la pince à épiler (petit coup d'épilateur électrique de temps à autre).
Pour le maillot, je peux me permettre d'attendre l'été si je sais que je vais me mettre en maillot car la repousse est vraiment minime et relativement discrète.

J'admire celles qui osent ne plus s'épiler malgré les regards désapprobateurs.
Mais j'admets être gênée par la vue des poils.
Et pas seulement chez les femmes.
Mon homme est très poilu. Devant, même s'il m'a fallu m'habituer, cela ne me gêne pas.
Mais dans le dos et sur les épaules, j'aime moyennement ça. Voire même sur les fesses, je n'ai pas été habituée et c'est vrai que je préfère que ce soit lisse.
Cela m'embête d'ailleurs car ça peut être perçu (par moi-même en premier lieu) comme une contradiction vis à vis de mes convictions (respecter le naturel).

Ninou a écrit:

Mais personnellement, je m'épile pour moi. Parce que j'aime avoir la peau lisse et douce.

ouep !! je comprends tout à fait ; et puis franchement quand on a une pilosité très développée c'est encore plus désagréable au toucher. Je m'auto pique 

Ah ah !
Oui, même quand c'est long, c'est quand même pas le même toucher que juste sentir la peau...

J'avais déjà parlé d'alléger mon épilation il y a quelques années, c'est à partir de la page 3 de ce sujet (il y a même une photo de mon aisselle suite à l'allègement en page 4 ^^).

Pour ma part, j'ai éteint définitivement mon épilateur quand j'ai réalisé qu'à titre personnel, m'épiler ne m'apportait strictement rien, et que je ne faisais donc bel et bien qu'obéir à une injonction — attention, je n'aurais pas pour autant la condescendance de prétendre que c'est le cas pour toutes les femmes qui s'épilent : au delà de l'injonction, j'imagine que tout le monde n'a pas un rapport aussi pathétique à l'épilation que celui que j'avais.

En fait, m'épiler était une source constante d'insatisfaction, car j'étais fort nulle à ça : repousse précoce, poils cassé, incarnés, jambes pleines de points rouges... j'y arrivais pas ! J'avais même pas la satisfaction d'être "conforme" ou du moins plus jolie après, car mes jambes étaient moches à voir et que les montrer après épilation m'attirait du coup des remarques négatives (ce qui est quand même un peu le comble ). Je précise que recourir aux services d'une esthéticienne pour avoir un meilleur résultat ne m'a jamais tentée : j'ai horreur de confier mon corps, j'aime déjà pas aller me faire coiffer.

M'épiler était aussi une activité hyper chronophage car j'ai le perfectionnisme très mal placé parfois ^^. Et puis j'ai fini par réaliser que ça me faisait mal (enfin je m'en rendais bien compte avant, mais je n'interrogeais pas ce point : je pensais que m'épiler m'apportait qqch en contrepartie, malgré mes jambes charcutées). A partir de là, j'ai arrêté d'associer le fait de m'épiler à celui de "prendre soin de moi" (cette formule qui revient à toute les sauces quand il s'agit d'épilation, de gommage, de crème ou de tout ce qui se passe dans la sdb, et qui n'est franchement pas du tout appropriée parfois).

J'ai aussi commencé à être de plus en plus dérangée par le fait de si mal accepter quelque chose qui fait partie de moi. D'ailleurs Théodore m'a bien aidée à mieux accepter mes poils : les poils de façon générale ne lui posent aucun problème, et il ne comprenait pas mon acharnement à en traquer le moindre.

Je suis très attristée en me relisant de réaliser que j'ai autrefois fait partie de celles qui ont honte d'aller chez la gynéco non épilées (chez la gynéco, quoi, on ne parle même pas de rue ou de plage...). Le pire à mes yeux, en plus du diktat "Sois lisse parce que sinon t'es négligée" (pour moi, se négliger c'est laisser des champignons se développer sous ses ongles, par exemple, pas laisser ses poils tels quels...), c'est l'association de l'épilation avec l'hygiène, genre le poil, c'est carrément sale. Euh... comment dire, par exemple au niveau de la vulve, ça contribue à la protéger des infections, donc quand l'hygiène nuit à la santé, y a comme qui dirait une contradiction.

Cela dit, je ne juge aucunement les choix, les idéaux esthétiques et les goûts d'autrui (je suis pour davantage de liberté, pas pour troquer un diktat contre un autre !), et par exemple je comprends tout à fait qu'on apprécie de toucher une peau lisse, c'est vrai que c'est très doux. Je m'oppose simplement aux contre-vérités, et bien sûr à l'injonction de s'épiler qu'on le veuille ou non et aux commentaires stupides sur la soi-disant négligence physique ou le soi-disant manque de soin de soi.

Bref, j'ai donc arrêté l'épilateur il y a quelques années déjà, même si je le trouvais moins douloureux que la cire. Aujourd'hui, n'étant pas pour autant totalement à l'aise avec le poil (je reviens de trop loin ^^), j'ai trouvé un compromis qui me satisfait en associant deux techniques qui me permettent de ne pas avoir mal et de ne pas passer plein de temps à une activité qui me gave profondément :
- raser (j'attends généralement d'avoir un demi cm de poils pour le faire : à ce rythme, ma peau n'est pas abîmée),
- éventuellement raccourcir aux ciseaux.
Le reste ne me dit plus du tout.

Sinon j'associe les poils à qqch de très sexuel (d'ailleurs c'est un véhicule pour les phéromones). J'ai même tendance à raser plus court quand j'ai pas très envie de sexe, et à raccourcir les bords de mon maillot l'été (après ciseaux, ça fait juste une ombre plus discrète que les poils entiers) parce que je me sens non pas laide mais impudique en montrant mes poils pubiens à des gens avec lesquels je couche pas .

j aime beaucoup ta réflexion Guess
je fais désormais parties de celles pour qui la longueur du poil correspond à l humeur
cette année en sommeil, j étais velue de la patte et du minou, parce que ça n entrait pas ds mes priorités de prendre soi de moi ou de m esthétiser outre mesure
et là, je ressens le BESOIN de me sentir vivante ( d où le blond accentué, les achats en couleur et les rendez vous chez body minute)

donc moi c'est tjrs à la cire mais en 30 mins tout est fait car chuis peu fournie

rien à voir mais Ozz perd un ptit peu de poils depuis le redoux!!

Guess : je trouve ta réflexion très intéressante.
D'ailleurs, je trouve cela triste que certaines femmes culpabilisent d'aller chez le/la gynéco non-épilée. Quand même, c'est le corps féminin.

J’aime beaucoup ta réflexion Guess! Très juste comme d’habitude.

Pour moi: je suis trop brune pour ne pas le faire, mais j’avoue m’en fiche un peu. C’est le maillot chez l’estheticienne quand j’y pense (jamais une partie de plaisir), épilation au fil des sourcils toutes les 3 semaines (je suis très régulière là dessus parce que déjà c’est une zone qui se voit et en plus plus tu attends, plus ça fait mal au fil), les demi jambes obligatoirement soit à l’epilateur soit au rasoir, et les aisselles idem. 
Je trouve pas que les aisselles pas faites soient le bout du monde: jusque dans les années 80, personne n’en avait rien à cirer. Idem pour le maillot (après tt dépend de la pilosité). Je pense que je bloquerais plus sur les jambes, sans me dire que ça fait négligé mais j’aurais du mal à trouver une jolie jupe crayon très esthétique sur des jambes poilues. 
Quant aux mecs, j’ai tendance à penser que s’ils pètent des câbles pour des histoires de poils, c’est qu’ils sont cons (je reconnais le caractère lapidaire du jugement). Et chez eux, les poils ne me gênent pas spécialement : j’ai d’ailleurs en horreur les mecs qui se rasent le maillot et les testicules (je vends du rêve).

Moi j'aime les poils sur les mecs. D'ailleurs, j'ai eu plusieurs crush et amants qui avaient des poils dans le dos. Comment ça je réponds pas à la question ?

Sur moi, j'épile les jambes et les aisselles avec soit de la cire froide soit l'épilateur, quand j'y pense et selon ce que j'ai envie de faire. Là j'avais oublié depuis un bail et je l'ai fait juste parce que je commençais à pouvoir les tresser.
Pour la minette, j'utilise préférentiellement une tondeuse parce que je trouve les autres techniques douloureuses.
Mais j'aime bien aussi, de temps à autres, me dépoiler à fond, pour la douceur, pour me sentir érotique autrement, pour jouer à des trucs seskuels avec mon mec (qui d'ailleurs se fout de la question des poils comme de sa première culotte).

Le truc qui peut se retourner contre moi avec le temps, c'est que mes poils se sont beaucoup clairsemé au fil du temps (et surtout après la chimio et l'hormono). Ce qui est relou c'est pour les sourcils, que je ne touche quasi plus. Et pour la vulve, je fais super gaffe aussi, parce qu'on en a besoin, et que j'en aurai besoin en vieillissant aussi.
Mes aisselles ne sont quasiment plus poilues, c'est genre 20 poils et encore...Mais sous les aisselles ce n'est pas indispensable d'en avoir. Ni sur les mollets ^^

En revanche, je m'en cogne d'aller chez la gynéco épilée. Au contraire même, j'ai un souvenir d'une épilation du maillot assez sexy et ça m'avait gênée.

Tiens c'est vrai que je suis moins poilue qu'avant, j'ai jamais pensé à mettre ça en corrélation avec la chimio. 

Je suis donc allée au spa avec mes poils, et finalement j'y ai absolument pas pensé. Et je pense que personne n'a rien vu de toute façon vu que j'ai passé la majeure partie du temps dans l'eau ou dans l'obscurité du hammam.

Bon par contre j'ai trouvé la limite. J'ai un date demain, je viens donc de passer une demi-heure à ratiboiser tout ça. 

Pour celle qui ont insta, allez voir le compte d'adeline rapon, la meuf s'assume avec tout ces poils. Bon, j'ai du mal avec les jambes mais pour les aisselles, je trouve que ça a son charme.

Ah oui quand je suis allée au hammam, j'avais rien fait de spécial. Déjà personne ne voit rien, en plus c'est un lieu où on se frotte les peaux mortes, alors les poils je crois pas que ça dérange qui que ce soit

Sympa le style vestimentaire de cette instagrameuse

Chez la gynéco je m'en fiche aussi des poils ...

Perso mes poils ne se raréfient pas du tout malgré le temps. J'ai des zones de frottements où j'en ai pas du tout.
Ma mère n'a quasi plus de poils sur les jambes depuis des années. Mais je doute arriver un jour à ce résultat. Snif !

Et sinon bon date Billie ! hihi

Moi vu que j'ai toujours épilé à l'épilateur, il y a des zones ou les poils se sont vraiment raréfié.

En ce qui me concerne, c'est un rapport qui me préoccupe de moins en moins. Je suis naturellement brune mais très peu velue de base (il faut bien des contreparties au fait d'avoir des cheveux extrêmement fins, plats et peu fournis).

J'ai commencé à m'épiler à 12 ans au collège, suite aux moqueries des autres élèves sur d'autres filles. Je ne voulais pas devenir la cible de ces moqueries (c'est fou quand on y pense, la force des injonctions sociales par le biais de ces moqueries qui visent toutes les personnes qui sortent des normes assignées à leur sexe, leur place dans la société...) donc j'ai commencé à m'épiler et à devenir assez obsessionnelle avec ça, en grande perfectionniste que je suis. 

Puis à la fin de la puberté, je me suis retrouvée avec bien d'autres sources de complexes donc j'ai continué à m'épiler mais sans zèle. Un peu comme Billie, la source de pression sur mon épilation c'était plutôt les relations intimes ou la possibilité qu'elles arrivent. Quand j'étais étudiante l'épilation intégrale de la zone intime était très à la mode, et suite à plusieurs remarques de partenaires, je m'y suis mise sans vraiment questionner la norme dominante. Pour le moustachu globalement ça ne change pas grand-chose, que je sois épilée ou non il s'en moque. Pendant des années j'ai continué à raser mes aisselles quand j'y pensais, épiler ou raser mes jambes quand j'y pensais aussi (je ne me suis jamais épilé les cuisses, je n'ai qu'un fin duvet blond dessus, et sur les mollets je n'ai plus grand-chose), par contre je faisais régulièrement le maillot en institut.

Et puis après mon accouchement, pendant un moment je n'ai pas touché à cette zone, c'était un peu le cadet de mes soucis, et puis il fallait que tout se remette et cicatrise. Après j'ai pris une pilule en continu et je me suis mise à avoir mes règles tout le temps, et puis là j'ai la flemme, donc je tonds avec ma tondeuse de temps en temps, car mes poils sont très longs à cet endroit, mais je n'y touche pas plus que ça.

Pour ce qui est du rapport à mon corps, je n'associe pas l'épilation au fait de me sentir plus jolie, car de toutes façons je ne me sens pas jolie. J'ai 15 kg de trop par rapport à mon poids de forme (pas à cause de la grossesse), des cernes et une peau hyper réactive à cause du manque de sommeil, des abdos qui ont fondu et ne reviennent pas malgré la rééducation donc quelque part, l'idée d'une épilation comme "soin" de moi me renvoie à mes frustrations par rapport à mon corps, à ma silhouette et au décalage trop douloureux entre ce à quoi je ressemble/ ce à quoi j'aimerais ressembler

Je passe juste une tête ici pour souhaiter un bon date à Billie !
Voilà, je vous laisse poursuivre la conversation

EDIT : Adeline Rapon a un style de folie ! Merci du partage !
Mais elle-même doute encore, quant à la pilosité de ses jambes.
Elle n'aime pas l'épilation, mais n'arrive pas encore à accepter ses jambes poilues...

Elle a un très beau style Adeline Rapon!

Ouai elle me fait penser à toi ! (Enfin pas pour les poils)

Je pense qu'elle est métisse aussi, mais on a pas du tout la même tête (ni la même silhouette, hélas pour moi!)

Colombine a écrit:

Pour ce qui est du rapport à mon corps, je n'associe pas l'épilation au fait de me sentir plus jolie, car de toutes façons je ne me sens pas jolie. J'ai 15 kg de trop par rapport à mon poids de forme (pas à cause de la grossesse), des cernes et une peau hyper réactive à cause du manque de sommeil, des abdos qui ont fondu et ne reviennent pas malgré la rééducation donc quelque part, l'idée d'une épilation comme "soin" de moi me renvoie à mes frustrations par rapport à mon corps, à ma silhouette et au décalage trop douloureux entre ce à quoi je ressemble/ ce à quoi j'aimerais ressembler

Colombe, je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis. Je n’ai pas très envie de prendre soin de moi car ça me fait me regarder et comme j’aime pas mon corps, mon visage (bonjour ventre tout mou et cernes de l’enfer) en ce moment bah je préfère pas... alors je dis pas que je suis devenue cracra hein! Mais bon, alors qu’avant je faisais des gommages, des masques, je m’épilais régulièrement, maintenant c’est une contrainte et je le fais très rarement voire jamais pour certains trucs... même le maquillage, je le fais tous les jours parce que qd même faut pas exagérer mais je ne prends plus de plaisir comme avant...

Carolina a écrit:

Colombine a écrit:

Pour ce qui est du rapport à mon corps, je n'associe pas l'épilation au fait de me sentir plus jolie, car de toutes façons je ne me sens pas jolie. J'ai 15 kg de trop par rapport à mon poids de forme (pas à cause de la grossesse), des cernes et une peau hyper réactive à cause du manque de sommeil, des abdos qui ont fondu et ne reviennent pas malgré la rééducation donc quelque part, l'idée d'une épilation comme "soin" de moi me renvoie à mes frustrations par rapport à mon corps, à ma silhouette et au décalage trop douloureux entre ce à quoi je ressemble/ ce à quoi j'aimerais ressembler

Colombe, je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis. Je n’ai pas très envie de prendre soin de moi car ça me fait me regarder et comme j’aime pas mon corps, mon visage (bonjour ventre tout mou et cernes de l’enfer) en ce moment bah je préfère pas... alors je dis pas que je suis devenue cracra hein! Mais bon, alors qu’avant je faisais des gommages, des masques, je m’épilais régulièrement, maintenant c’est une contrainte et je le fais très rarement voire jamais pour certains trucs... même le maquillage, je le fais tous les jours parce que qd même faut pas exagérer mais je ne prends plus de plaisir comme avant...

je nous souhaite de retrouver l'amour de nous. Et oui, bien sûr, je me lave tous les jours, je m'épile pas mais les poils c'est propre, mais je le fais sans plaisir